points forts des 120 ans
6 et 11 avril 1897
Le plus ancien article de presse découvert relatant une « Soirées théâtrales et musicales »
LA REVUE DE LAUSANNE 8 AVRIL 1897
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FEUILLE D’AVIS DE LAUSANNE 15 Mars 1935
Le théâtre à la campagne
« Le Courrier de Lyon » pour la première fois à Orzens et petite visite au théâtre campagnard des acteurs du Grand Théâtre de Lausanne, directeur M. Béranger et régisseur en tête.
Chaque année, les sociétés de chant campagnardes montent avec plus ou moins de bonheur leurs soirées littéraires et musicales. C’est un événement pour la localité et les ménagères Sont sur les dents. Le vendredi précédant la représentation, taillés, beignets dorés, superbes tourtes sont confectionnés avec un soin tout particulier, car, alors que le monde sort du battoir ou de la grande salle, les invitations fusent de droite et de gauche si bien qu’à minuit toutes les maisons sont pleines de connaissances, d’amis qui font honneur aux apprêts délicieux de la cuisinière.
Le Gros de Vaud a la spécialité de ces réceptions monstres et de ces théâtres montés avec un soin tout particulier, témoins Pailly avec « La Nuit des Quatre-temps », « Terre et Fidélité » ou Oulens avec « Napoléon » et « Les Deux Gosses » ! Cette année, le Chœur d’hommes d’Orzens ne voulut pas rester en arrière. Possédant quelques très bons éléments, la société se mit en œuvre pour donner « Le Courrier de Lyon », grand drame, en 5 actes et 8 tableaux, de Moreau, Siraudin et Delacour, représenté avec un grand succès aux fêtes de l’an, cette année, au Grand Théâtre de Lausanne.
Tous les acteurs ont tenu leur rôle sans défaillance ; en citer un serait une injustice. Une mention spéciale au régisseur général, inconnu du public puisque bien caché dans sa cage de souffleur, ainsi qu’au directeur des chœurs, tous bien rendus, bien nuancés, bien fusionnés.
Très belle mise en scène, salons de l’époque, décors très goûtés du public ; costumes et perruques du temps. L’arrivée de la diligence, traînée par deux chevaux, fit sensation et provoqua de vifs applaudissements. Si l’attaque de la malle-poste fut rapide et brutale, les derniers tableaux furent si émouvants que bien des yeux se voilèrent de larmes.
…Beaucoup disaient : « C’est une folie ! ils n’y arriveront pas ». Et pourtant, voilà qui est fait, sans un accroc. Il n’y avait rien ; il fallut tout monter : salle de représentation, scène neuve, multiples décors, salons, chambre n mander, boudoir, prison, attaque d’une diligence, etc., etc. Que de répétitions durant le 1er trimestre de cette année, que de reprises, de conseils ! Mais les gars du Chœur d’hommes « l’Union » ont du cran et ils l’ont bien montré. Oh ! ce ne fut pas parfait, surtout le samedi et n’allons pas croire que les acteurs villageois soient, arrivés à égaler la troupe lausannoise. Il ne faut pas se faire d’illusions ! Mais ces gens du Gros de Vaud méritent de sincères félicitations. C’était, bien, même, très bien.
… Le samedi, les acteurs du Grand Théâtre de Lausanne, directeur et régisseur en tête, firent une petite visite an théâtre campagnard. II faisait froid, mais l’entrain de ces charmants citadins dégela rapidement l’atmosphère. Ce fut charmant de voir MM. Béranger, Mauclair, .laquelin, Almette et leurs camarades faire honneur au saucisson et au jambon du terroir, trinquer à la bonne franquette, lancer de petits compliments et surtout donner d’excellents et Judicieux conseils.
Le Courrier de Lyon ! Souhaitons-lui beaucoup de salles combles, afin que les nombreuses peines, les dévouements soient récompensés. VIDI.

Les acteurs et la diligence du Courrier de Lyon de 1935 dans les champs derrière la « nouvelle » salle d’Orzens

Le chœur d’hommes l’Union d’Orzens en 1935. Photo prise devant le café Burla, en face de la grande salle.
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Yverdon Revue janvier 1951
Inauguration de la grande salle au « battoir » après la construction de la nouvelle scène permanente.
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2ème du « Le courrier de Lyon » et sa diligence pour la première fois sur la nouvelle scène.
Yverdon Revue févier 1953
Yverdon Revue avril 1953
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Janvier 1975
«LA CUISINE DES ANGES»
Dernière mise en scène de Jacques Béranger un mois avant son décès à Lausanne en février 1975.
Orzens entre cour et jardin
11 manque peut-être la neige au décor, cette « couverture » comme l’on dit dans la campagne vaudoise, et qui protège le blé d’hiver des atteintes du gel. Mais qu’importe, Orzens respecte les traditions et entend les maintenir avec une grande joie à se sortir de l’habituel, du quotidien. Les acteurs du chœur d’hommes L’Union et du chœur mixte Le Cœur qui chante travaillent depuis la mi- novembre à mettre sur pied, et surtout sur les planches, une comédie en trois actes de A. Husson, « La cuisine des anges», à la grande salle si heureusement aménagée dans l’ancien battoir qu’elle fait penser au Théâtre de Mézières. L’acoustique y est remarquable. Tout en avant sur une chaise, Jacques Béranger suit les acteurs avec tendresse, rattrape une réplique au vol : « Détache les mots, mon enfant, ne t’agite pas ainsi ! » Et l’on repart sans problèmes jusqu’au prochain arrêt pour la retouche. Double plaisir de constater que ces « amateurs » jouent bien et qu’ils aiment le travail bien fait, qu’ils aiment monter sur les planches. Alors voilà, entre le moment où l’on tient pour la première fois le texte dans les mains et celui où chacun se sent bien dans son personnage à un point que le rôle revêtu transparaît dans la vie de tous les jours, on a « forgé » ; beaucoup de bûches ont brûlé dans le poêle de la grande salle. Le décor a été entièrement dressé et peint par l’époux d’une actrice. Tout est prêt, les chaises désempilées pour s’aligner en quelque 400 places. Oui, il manque juste de cette neige qui fait croire que la campa-
gne dort mais que dans son Intérieur, elle sait poursuivre les labours. « Ne masque pas ta voisine avec ton chapeau, fais face au public. Toi, tiens-toi davantage du côté jardin ! » Béranger retrouve ses premières amours, lui qui commença à Mézières la carrière que l’on sait. Ceux d’Orzens et d’Oppens s’arrêtent net à une remarque, écoutent, repartent, rassurés de ces reprises en main, intéressés par les éléments du métier des planches que le bon Béranger leur envoie en pièces détachées. A ces messieurs-dames de les mettre en place. Mais pourquoi parler d’amateurs qui, progressivement, parviennent à donner des représentations théâtrales d’excellente qualité ? Précisément, parce qu’ils y parviennent et qu’ils défendent une certaine attitude dans la façon de vivre et de s’organiser. Ils nagent à contre- courant et rallument les feux de la disponibilité, du dévouement, de l’intérêt pour le loisir en commun, pour la vie de société. Les choses vont si bien depuis cinq ans, que les acteurs d’Orzens sont appelés à jouer ailleurs. « La cuisine des anges » ira à Bavois, à Granges-près-Marnand puis à Berne, pour le plaisir des Vaudois de la capitale fédérale. A Orzens, le téléphone 81 61 44 sonne sans arrêt ; Mme Chevalley assure la location des places. Eh oui I on jouera sans doute à guichets fermés le 1er janvier, le 4 et le 11. Les trois coups seront bien frappés. Orzens nous propose un petit Mézières des familles, et ceux qui aiment la vie vaudoise en sont bien contents. Mac.
24 heures 3 février 1975 (tournée à Berne)
24 heures 21 février 1975, Monsieur Béranger n’est plus.
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1987, 50 acteurs sur scène.
«Faut pas payer»
Comédie de Dario Fo
Mise en scène Gérard Demierre
Partie musicale Ernest Jaquier
Décors Gilbert Burkhard
Journal d’Yverdon 27 décembre 1986
24 heures 5 janvier 1987
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Vendredi 15 janvier 1988 sur la TSR 20.05
• Tell quel. Théâtre de campagne : le chœur dans l’arsenic. Chaque année, dans la campagne, les sociétés locales organisent leur soirée. C’est l’occasion d’y présenter « la » pièce. C’est à Orzens, petit village du Gros-de-Vaud, que Tell quel s’est arrêté. Une histoire empreinte de saveur locale au travers de quatre personnages qui montent sur les tréteaux tout en assurant les travaux de la ferme ou de la maison. •
24 heures15 janvier 1988
Si vous connaissez Oppens et Orzens, deux villages de quelques 150 habitants, ce n’est certainement pas pour son équipe de football, ni parce que Christophe Lambert aurai pu y naître. Non, c’est bien par le théâtre que s’est fait connaître cette région. Depuis 1960, le chœur mixte regroupant les deux agglomérations monte une pièce de théâtre qui, chaque année, attire plus de 1500 personnes à la grande salle d’Orzens. Dès le début du mois de septembre, la troupe, formée de 8 à 12 personnes venant de toute la région, se réunit pour les premières lectures. Les répétitions s’intensifient pour atteindre un rythme hebdomadaire de quatre à cinq juste avant la première, qui a toujours lieu le 1er de l’An. Découvrez donc l’enthousiasme et la qualité de cette troupe entièrement amateur au cours de l’émission Tell quel qui lui est consacrée.
- Réalisateur: Yvan Dalain
- Journaliste: Eric Cosandey
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1988-1989
Monsieur Molière aux champs
Yvan Dalain
Long métrage de fiction
Janvier 1989
« LE BOURGEOIS GENTILHOMME» de Molière
Mise en scène Philippe Leadermann (actu. dir. du théâtre du Pré aux Moines, Cossonay)
Décors Frédéric Burkhard
24 heures 3 janvier 1989
Le rideau levé sur 1989 fait apparaître le talent, jusqu’ici méconnu, des gens d’Orzens, petit village au détour des routes entre Echallens et Yverdon. Les habitants célèbrent la nouvelle année en pouvant se flatter d’être tout à la fois paysans, comédiens classiques, choristes et acteurs de cinéma.
Depuis des décennies, les villageois préparent, dès l’automne, une pièce théâtrale pour le premier jour de l’an. Sur le tracteur ou dans un coin de grange, à la cuisine ou au champ de betteraves, chacun répète ses tirades et polit son rôle pour le grand soir.
L’aventure de ces agriculteurs artistes est tombée sous l’œil du cinéaste Yvan Dalain, qui a décidé de la raconter dans un film tenant à la fois du documentaire et de la fiction. «Monsieur Molière aux champs», dont la dernière scène vient à peine d’être tournée, fait jongler son scénario entre théâtre et vie quotidienne, forgeant ainsi une histoire teintée de dialogues surréalistes.
Journal du Nord Vaudois 3 janvier 1989

Tournage du film « Monsieur Molière aux champs » Haut: Le metteur en scène Philippe Leadermann entouré de PF Lavanchy, Ernest Jaquier, Jean-Daniel Chevalley, Fredy Chevalley, Jean Gonin et Évelyne Lavanchy Metzener. Bas: les mêmes + Corinne Deriaz-Ellenberger, Evolène Burkhard et Daniel Pitton.
Ci-dessous vidéo réalisée par Tutti Lavanchy présentant les préparatifs, les répétitions du « Bourgeois Gentilhomme », et le tournage du film « Monsieur Molière aux champs ».
YVERDON-REVUE janvier 1989
24 heures 19 et 20 octobre 1989
FUSION octobre 1989
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Janvier 1995
« LA BALADES DES PENDU »
Farce moyenâgeuse d’après Villon
Mise en scène Gérard Demierre
Assistante: Michèle Cottier
Scénographie: Frédéric Burkhard
Directeur des chœurs: Rolf Hausammann
Journal du Nord Vaudois 3 janvier 1995
Flash Revue NV 7 janvier 1995
Décembre 2013
2015
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2017
Orzens. « Une salle théâtrale renaît de ses cendres »